Cybercriminalité : les nouveaux crimes informatiques

Cybercriminalité : les nouveaux crimes informatiques

La naissance et l’évolution de l’internet et des systèmes informatiques ont créé un nouveau système de communication. Le réseau, ainsi que l’utilisation de systèmes informatiques, offrent la possibilité de partager et d’accéder à des informations provenant de différentes parties du monde. Si elle a simplifié certains aspects de la vie quotidienne et professionnelle, elle a également permis de développer des moyens et des capacités pour commettre des crimes.

Au fil des ans, de nombreuses infractions sont apparues, changeant et évoluant avec le développement de la technologie et des outils informatiques. Un exemple de cybercrime est l’accès abusif à un système informatique, qui a été assimilé à une intrusion.

Cybercriminalité : définition

La cybercriminalité est définie comme tout comportement, sanctionné par le système de justice pénale, qui est réalisé au moyen des nouvelles technologies ; ou en tout cas dirigé contre des actifs informatiques. Tant la fraude commise au moyen d’un ordinateur que les dommages causés à un système informatique peuvent être considérés comme de la cybercriminalité.

Exemples d’infractions informatiques les plus courantes

Les infractions les plus courantes sont les suivantes :

  • le piratage informatique ;
  • la propagation de virus informatiques ;
  • le spamming ;
  • le cyber-harcèlement ;
  • le cyberterrorisme ;
  • la diffamation et l’injure au moyen d’outils informatiques.

Il est donc nécessaire de développer des mesures pour contrer ces cybercrimes. Cela peut se faire en adoptant les mesures de répression des cybercrimes prévues par le code pénal et les dispositions de l’UE.

Comment se protéger contre la cybercriminalité ?

La sensibilisation, la formation, le contrôle et les audits sont certainement des techniques qui peuvent être utilisées pour tenter de prévenir les cybercrimes. Cependant, ce qui se développe réellement de plus en plus grâce au développement des outils informatiques, c’est la sécurité de l’information. Pour prévenir ce genre de problème, il est recommandé de souscrire à une assurance fraude et malveillance auprès des prestataires qualifiés comme Assurexcel.

Sécurité de l’information

La sécurité de l’information désigne la capacité à garantir la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations traitées par des systèmes informatiques, stockées dans des archives électroniques et transmises par des réseaux de télécommunications. Il est donc important de garantir l’authentification de la personne qui a accès à l’appareil, et le contrôle de l’accès en le limitant aux seules personnes autorisées.

Cependant, malgré des systèmes de sécurité informatique à jour, aucun système informatique n’est sûr à 100 %. En fait, en matière de sécurité de l’information, il existe plusieurs niveaux de sécurité à analyser et à respecter : la sécurité physique, logique et opérationnelle. Si l’un de ces éléments n’est pas à jour ou n’est pas contrôlé, c’est tout le système qui s’écroule.

Types de cybercriminalité

Phishing

Le phishing est une activité qui vise à extorquer des données personnelles par le biais d’une demande explicite à leur propriétaire. La méthode consiste à envoyer un e-mail qui ressemble exactement à celui qu’une institution ordinaire pourrait envoyer. Dans l’e-mail, des problèmes techniques sont expliqués pour lesquels il vous est demandé de cliquer sur un lien présent pour mettre à jour vos données.

Dès que le lien est cliqué, l’autre partie prend possession des données du sujet. Le phishing ne se limite toutefois pas à l’envoi d’un courrier électronique. Aujourd’hui, elle s’étend au monde des réseaux sociaux en utilisant la même méthodologie.

Dialer

Un autre type de crime qui entre dans la catégorie de la fraude informatique est le Dialer. The Dialer n’est pas un virus, mais consiste en un petit programme écrit pour détourner la connexion Internet de l’utilisateur vers un autre numéro de téléphone. L’utilisateur final, quant à lui, n’est concerné que lorsque le produit est effectivement téléchargé et installé sur son ordinateur. Le Dialer est un programme normal qui doit être installé pour pouvoir fonctionner. Une fois installé, le même programme remplacera le numéro d’appel par un numéro à tarif majoré.

En soi, les Dialers ne sont pas illégaux. De nombreuses entreprises les utilisent pour faire payer les utilisateurs pour le contenu vendu en ligne, en créditant le coût directement sur la facture, sans avoir à demander un numéro de carte de crédit. Le Dialer devient une arnaque lorsque l’entreprise ne prévient pas l’utilisateur en installant le fichier sur l’ordinateur.

Logiciel malveillant

Dans le domaine de la criminalité informatique et de la cybersécurité, les logiciels malveillants sont des logiciels qui visent à endommager les systèmes informatiques. Le terme Malware est dérivé de deux termes anglais dont la traduction littérale est “programme malveillant”, plus connu sous le nom de Virus.

Les virus sont la forme la plus connue de logiciels malveillants qui se propagent dans les systèmes informatiques en copiant des parties de code dans d’autres programmes afin qu’elles soient mises en œuvre dès l’ouverture du fichier. Ainsi, un virus est un programme capable d’endommager les systèmes par la transmission de fichiers infectés.

La stratégie européenne de cybersécurité

L’Union européenne a défini une stratégie de cybersécurité qui repose sur trois piliers :

  • mettre en œuvre les systèmes de défense des systèmes d’information des États membres ;
  • accroître la capacité de prévention des cyberattaques ;
  • améliorer la coopération des États membres en mettant en place des canaux de partage de l’information.

Cette stratégie de renforcement des systèmes de défense contre les cyberattaques définit des actions qui doivent être mises en œuvre tant au niveau international que national.

La première étape consiste à renforcer et à étendre le pouvoir de l’Enisa, en l’identifiant comme l’Agence européenne de cybersécurité, et, parallèlement, à créer des certifications de cybersécurité pour les produits et les services. Ce projet contribuera à améliorer le concept de “sécurité dès la conception”, qui figure dans la directive NIS, puis dans la loi sur la cybersécurité.

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